Ligue 1 (Côte d'Ivoire)
Le championnat ivoirien reprenait le week-end dernier. Cette année, il y aura du spectacle et des changements.

Une fois n'est pas coutume, nous allons nous intéresser aux contours du football et de la Ligue 1 de Côte d'Ivoire. Cette année, la tenue des arbitres a été relookée. La Fédération ivoirienne de Football a décidé d'uniformiser leur équipement pour qu'on puisse les distinguer des joueurs. Les hommes en vert (jaune ou gris) ont désormais le logo de la Ligue Professionnelle de Football de Côte d'Ivoire sur leur tenue.
En plus d'être rhabillés, certains ont pu suivre une préparation physique avec un spécialiste. C'est la première fois de l'histoire de la Ligue 1 que les arbitres, principalement ceux officiant à Abidjan, sont aidés par un préparateur physique.

Les droits TV pour cette nouvelle saison ont été confirmés. Ils sont identiques à la saison dernière. Chaque club recevra 70 millions de Francs CFA (+/- 106000€) en deux fois. La première moitié a déjà été versée avant le début de la saison. Les clubs recevront la seconde moitié avant les matchs retours. On est bien loin des montants astronomiques versés, en Euros, aux « Big Five » européens.

Le championnat se jouera dans six stades différents. La saison dernière, il y en avait neuf.
Il faudra donc se serrer cette année. La plupart des stades sont en construction ou en rénovation. Oui, la Côte d'Ivoire aimerait accueillir la prochaine Coupe d'Afrique des nations (2021), ou la suivante (2023). Mais vu l'état d'avancement de certains travaux, on n'est même pas sûr que les stades seront finis pour 2023.
Enfin, depuis le 29 juin 2019, les agents de joueurs ivoiriens ont leur association : l'Union nationale des agents sportifs licenciés de la Fédération ivoirienne de football (UNASLFIF). Le président de l'association Me Koffi Konan a déclaré : « Notre objectif est d'apporter notre contribution au développement et de la professionnalisation du football en Côte d'ivoire » (source : levuvuzela.net). Et dieu sait que le football en a besoin, et pas seulement en Côte d'Ivoire...